Démarches /Urbanisme

Permanences et contacts

Le service de l’urbanisme vous reçoit uniquement les mardis et jeudis matins de 9h30 à 12h00 sans rendez vous. Contactez-nous au 05.46.29.50.56 ou par mail à urbanisme@lesportesenre.fr

Mise en place du Guichet numérique des autoristaions d’urbanisme (GNAU) accessible à partir du lien suivant : https://cdc-iledere.urbanisme17.fr/gnaucdciledere

Depuis le 1er janvier 2022 : les demandes d’autorisation d’urbanisme peuvent désormais être déposées en ligne, via une plateforme accessible sur le site Internet de votre commune ou de la Communauté de communes de l’île de Ré.

Depuis le 1er janvier, les demandes d’autorisation d’urbanisme peuvent se faire en ligne, 7j/7 et 24h/24. Pour cela, les 10 communes et la Communauté de Communes de l’île de Ré mettent en place une plateforme numérique, le « Guichet numérique des autorisations d’urbanisme »*. Il est accessible depuis les sites Internet des communes et de la Cdc île de Ré.

Ce nouvel outil inclut tous types de démarches : les demandes de certificat d’urbanisme (CUa et CUb), de permis de construire (PC), d’aménager (PA) et de démolir (PD). Il concerne également les déclarations d’intention d’aliéner (DIA), les déclarations de cession d’un fonds de commerce, d’un fonds artisanal ou d’un bail commerce soumis au droit de préemption, et les déclarations préalables (DP).

Suivre l’évolution de son dossier en temps réel

Ce guichet numérique permet aux professionnels et aux particuliers de suivre en temps réel l’évolution de leur dossier.

Il reste toutefois possible de continuer à faire sa demande au format papier.

Plus d’infos sur l’utilisation de cette plateforme : www.cdciledere.fr

* Le Code des relations entre le public et l’administration impose aux collectivités locales de mettre en place un outil permettant la saisine par voie électronique des demandes d’urbanisme au 1er janvier 2022.

PLUI

La Communauté de Communes de l’Ile de Ré est chargée de l’instruction de la plupart des demandes d’autorisation d’urbanisme (permis de construire, permis de démolir, permis d’aménager, certificat d’urbanisme opérationnel, déclaration préalable pour division et aménagement).

Toutefois, les demandes doivent être effectuées auprès de la mairie de la commune concernée par votre projet. La Communauté de Communes élabore le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) qui a remplacé les 10 POS (Plans d’occupation des sols) auparavant en vigueur sur l’Ile de Ré.

https://cdciledere.fr/consulter-le-plui/

PPRN

Le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN), institué par la loi « Barnier » du 2 février 1995, est le principal instrument de l’action de l’Etat dans la prévention des risques naturels majeurs (submersions, inondations, mouvements de terrain, séismes, avalanches, feux de forêt) et des risques technologiques (accidents industriels).

Ce document de planification vise à réduire l’exposition des personnes et des biens aux risques en réglementant l’utilisation des sols. Une fois adopté, le Plan de Prévention des Risques constitue une servitude d’utilité publique qui s’impose aux documents d’urbanisme.

 

https://www.charente-maritime.gouv.fr/index.php/Actions-de-l-Etat/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels-et-technologiques/Les-plans-de-prevention-des-risques-naturels-PPRN-approuves/Ile-de-Re/Les-Portes-en-Re

AUtorisation d’urbanisme

(infos du site Service-Public.fr)

Question-réponse

Qu'est-ce qu'une comparution immédiate ?

Vérifié le 07/12/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Une comparution immédiate est une procédure rapide qui permet au procureur de faire juger une personne tout de suite après sa <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R54668">garde à vue</a>. Le <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R1123">procureur de la République</a> peut engager cette procédure s'il estime que les indices sont suffisants et que l'affaire est en état d'être jugée. L'auteur présumé doit, en présence de son avocat, accepter d'être jugé immédiatement. La procédure peut être appliquée pour certains <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R49229">délits</a>.

Le <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R1123">procureur de la République</a> utilise la procédure de la comparution immédiate pour faire juger immédiatement un suspect après sa <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F14837">garde à vue</a>.

La comparution immédiate sert à juger des faits simples et clairs qui ne nécessitent pas une enquête approfondie.

Elle s'applique uniquement pour des <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R49229">délits</a> punis d'au moins 2 ans de prison ou d'au moins 6 mois en cas de <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R51712">flagrant délit</a>. Cela peut être par exemple un délit routier, un vol simple, la détention de stupéfiants, une agression physique.

L'objectif est d'apporter une réponse pénale immédiate.

  À savoir

les <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R49230">crimes</a> et les <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R49228">contraventions</a> ne sont pas concernés par cette procédure.

Le <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R1123">procureur de la République</a> auditionne le <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R52097">prévenu</a> juste après sa garde à vue. Il l'informe des faits qui lui sont reprochés. Il avertit également le prévenu de son droit de faire des déclarations, de répondre aux questions ou de se taire. S'il ne comprend pas le français, le prévenu a le droit de se faire assister par un interprète.

Le prévenu doit <span class="miseenevidence">obligatoirement être assisté par un avocat</span>. S'il n'en connaît pas, un avocat commis d'office peut lui être désigné par le <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R19324">bâtonnier</a> de l'ordre des avocats. L'avocat peut consulter immédiatement le dossier.

Où s’adresser ?

Le procureur prévient ensuite le prévenu qu'il sera jugé en comparution immédiate. Le prévenu doit, en présence de son avocat, donner son accord.

Après être passé devant le procureur de la République, le prévenu doit être jugé par le tribunal correctionnel <span class="miseenevidence">le jour même</span>. Dans l'attente de sa comparution, le prévenu est retenu dans une cellule du tribunal.

Parfois, l'audience ne peut pas avoir lieu le jour même. Dans ce cas, le prévenu peut être placé en détention provisoire dans l'attente de son procès.

Dans tous les cas, le prévenu est <span class="expression">escorté</span> par la police ou la gendarmerie pendant toute la procédure.

Lors de l'audience, le tribunal doit d'abord demander au prévenu, en présence de son avocat, s'il souhaite être jugé immédiatement. Si son avocat n'est pas présent, le tribunal demande la désignation d'un avocat commis d'office au <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R19324">bâtonnier</a>.

  • Le procès en comparution immédiate se déroule de la même façon qu'un <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F1485">procès classique devant le tribunal correctionnel</a>.

  • Le procès peut être reporté à une autre date si le prévenu refuse d'être jugé immédiatement.

    Par exemple, le prévenu estime que le report de l'audience peut lui permettre de mieux préparer sa défense.

    Dans l'attente de la prochaine audience, le prévenu peut être placé en <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R52093">détention provisoire</a> par le tribunal correctionnel.

    Le délai dans lequel doit avoir lieu la prochaine audience varie selon la peine prévue pour l'infraction reprochée au prévenu.

    • L'audience doit avoir lieu dans un délai de 2 à 4 mois si la peine encourue est supérieure à 7 ans de prison.
    • L'audience doit avoir lieu dans un délai de 2 à 6 semaines dans tous les autres cas. Ce délai peut être inférieur si le prévenu est d'accord.

    L'audience doit avoir lieu dans <span class="miseenevidence">un délai de 2 mois lorsque le prévenu est placé en détention provisoire</span>. Passé ce délai, il est libéré.

    Durant le délai qui s'écoule avant la prochaine audience, le prévenu ou son avocat peuvent demander des actes d'enquête (audition d'une personne, expertise...).

Dans l'attente de l'audience et si le recours à la détention provisoire paraît nécessaire, le procureur saisit le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge peut alors prononcer les mesures suivantes :

  • <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F2902">Contrôle judiciaire</a>
  • <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F2007">Assignation à résidence avec surveillance électronique</a>
  • <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F1042">Détention provisoire</a>

Le prévenu ne peut pas faire <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R53896">appel</a> de l'ordonnance de mise en détention provisoire.

Si le prévenu est placé en détention provisoire, il doit être jugé devant le tribunal correctionnel au plus tard le 3<Exposant>e</Exposant> <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R17508">jour ouvrable</a> suivant sa présentation devant le juge des libertés et de la détention. Sinon il est automatiquement mis en liberté.

Le procès durant lequel le prévenu est jugé se déroule de la même façon qu'un <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F1485">procès classique devant le tribunal correctionnel</a>.

La victime de l'infraction est prévenue par la police ou la gendarmerie, par tout moyen, de la décision de juger l'auteur des faits en comparution immédiate et de la date de l'audience.

Elle peut se <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F1454">constituer partie civile</a> pour demander la réparation de son préjudice. L'auteur des faits peut être condamné à payer des <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F1422">dommages et intérêts</a>.

Si la victime partie civile n'a pas le temps de constituer son dossier ou de chiffrer le montant de son préjudice, elle peut demander le report de l'affaire à une audience dite sur <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R55945">intérêts civils</a>. A cette audience, ce n'est pas la question de la culpabilité du prévenu qui est examinée mais celle de l'indemnisation de la victime. Par exemple, la partie civile peut demander le report si elle attend une expertise en cas d'agression physique ou un devis en cas de dégradation d'un bien. La demande de report peut se faire à l'audience pénale, par courrier, par télécopie ou par l'intermédiaire d'un avocat.

La victime partie civile n'a pas l'obligation de se faire représenter par un avocat. Si elle n'a pas de revenus suffisants, elle peut demander à bénéficier de <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F18074">l'aide juridictionnelle</a>.

Où s’adresser ?

La personne condamnée, la <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R53960">partie civile</a> ou le <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R1127">ministère public</a> peuvent faire <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=F1384">appel</a> de la décision du tribunal correctionnel.

Si l'appel est fait par la personne condamnée ou le ministère public, il peut porter sur toute la décision ou être limité à la peine.

La partie civile peut faire appel de la décision mais uniquement sur les <a href="https://lesportesenre.fr/demarches-administratives/urbanisme/?xml=R55945">intérêts civils</a>. Elle ne peut pas contester la peine infligée au condamné.

Si le prévenu fait appel alors qu'il est condamné à une peine de prison ferme et qu'il est placé ou maintenu en détention, la cour d'appel doit statuer dans un délai de 4 mois. Passé ce délai, le détenu est libéré.